À propos de la Bibliothèque

L’écritoire de la Confédération

L’écritoire de la Confédération est l’un des biens patrimoniaux les plus importants de la collection de la Bibliothèque du Parlement.

L’écritoire a été utilisée lors de trois grands moments de l’histoire canadienne, comme en témoignent les inscriptions en français ou en anglais figurant sur les plaques d’argent sterling dont elle est ornée :

• « Encrier dont se sont servi [sic] les Promoteurs de la Confédération canadienne pour signer les résolutions adoptées à la Conférence de Québec » (conférence présidée par sir Étienne-Paschal Taché en 1864).
• « Cet encrier fut prêté à M. Mackenzie King devant servir au président des États-Unis et au premier ministre de Grande-Bretagne, lors de la Conférence de Québec en 1943 » (réunion secrète tenue par le premier ministre Mackenzie King à Québec durant la Seconde Guerre mondiale).
• « On December 11, 1948, this Inkstand was used by the delegates of Canada and Newfoundland at the signing in Ottawa of the Terms of Union » [traduction : Cet encrier a été utilisé le 11 décembre 1948 par les délégués du Canada et de Terre Neuve lors de la signature à Ottawa des Conditions de l’Union] (dans la salle du Sénat lorsque l’entrée de Terre-Neuve dans la Confédération a été officialisée).

La quatrième et dernière plaque immortalise le don de l’écritoire par la famille de sir Étienne-Paschal Taché :

« To the Canadian Nation from Major R.A.C. Kane, VD, grandson of Sir Etienne P. Taché » [traduction : À la nation canadienne, don du major R. A. C. Kane, V.D., petit fils de sir Étienne P. Taché].

Détails

• Faite de bois noirci.
• Vraisemblablement fabriquée entre 1861 et 1864 (selon l’estimation d’un expert d’après la période de popularité des meubles façon d’ébène).
• Présente deux encriers identiques de cristal taillé, garnis de collets de laiton et déposés dans des cavités circulaires.
• Compte deux alvéoles allongées destinées aux plumes d’oie.
• Munie d’une poignée incurvée et centrée en longueur.
• Dotée d’un seul tiroir à l’avant.